Animation des réseaux sociaux

ou comment la violette de Toulouse a obnibulé mes journées
(et parfois mes nuits)

 

Mettons-nous en situation

14 octobre 2016, la rentrée.
Cela sent les fournitures neuves, et le stress palpable entre les rangs.
Nous sommes 15 inconnus qui allons apprendre à s’apprécier au fil des mois. Nous allons nous épauler dans la course de fond que nous entamons alors, le cœur encore léger. « Un pas après l’autre » sera notre leitmotiv.
Nous tirons chacun au sort un sujet : celui-ci sera à développer à travers l’animation des réseaux sociaux ; le fil rouge de notre formation. Je tire au sort un thème proposé par notre directrice d’études – coucou Géraldine ! – et roulements de tambour : la violette de Toulouse. Ok, c’est maintenant mon affaire.

 

May the odds be ever in your favor !
(Puisse le sort vous être favorable)
Hunger Games – Suzanne Collins

 

Personnage Violettine

 

Vas chercher Lycos !

La violette de Toulouse, c’est quoi ? Bien qu’on la retrouve en gastronomie, c’est avant tout une plante à fleurs. Oui, mais pas n’importe quelle violette !
Ses caractéristiques :

  • violette double (30 à 40 pétales)
  • couleur parme au cœur blanc
  • cultivée sous serre
  • se plaît à l’extérieur, à l’abri du gel et à l’ombre de préférence
  • floraison de novembre à mars
  • refleurit chaque année
  • se reproduit uniquement par bouturage

C’est aussi un des symboles officiels de la ville de Toulouse. Bien.

Notre plus grande chance outil, c’est le net. Notre plus grande difficulté, aussi.
Quand tu demandes quelque chose à Google, il te trouve tout ; et même souvent, exactement ce que tu ne cherchais pas.

Et puis, il y a une évidence qui se dégage des pixels : la violette de Toulouse, « on » n’en parle pas beaucoup. Les internets sont si silencieuses !

 

Tu vois le monde se divise en deux catégories…
Il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent…
Toi, tu creuses !

Le bon, la bete et le truand – Sergio Leone

 

Péniche La maison de la violette sur le canal du midi

 

S’établir sur la toile

Je m’informe : je lis des guides de 512 pages sur les bonnes pratiques des réseaux sociaux, je m’émerveille devant une centaine d’infographies qui reprennent les statistiques marquantes des réseaux sociaux et j’apprends à reconnaitre sur cliché une authentique violette de Toulouse en moins de 10 secondes. Et surtout, je m’active : créons des comptes officiels.

Il y aura ceux choisis pour relever le challenge « Tiré du chapeau » : Facebook et Pinterest.
Puis il y a aussi les comptes-juste-pour-essayer : Twitter, Instagram.
Et enfin, un blog. Puisque le contenu n’existe pas – ou prou – créons-le !

 

 

Et juste là, un petit géranium. Ça va être bien, ça va être très très bien même.
Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre – Alain Chabat

 

Violette de Toulouse en fleur

 

Alors on communique

Bonjorn Twitter ! Nouvelle ici et pourtant, j’ai 162 ans. Je vous invite dans mon monde, celui de la #violette de #Toulouse #tourisme

C’était mon premier tweet. Et c’était émouvant.
Je crée un personnage, Violettine, qui m’aidera à établir une communication à la première personne du singulier.

Je me prends alors au jeu : je réalise des recherches documentaires, je mets en place une veille (objet d’un autre exercice), je rencontre les acteurs locaux (en chair et en os), je prends des photos, j’écris des articles et j’achète même un plant de violette !

De nature curieuse, je teste des outils de gestion en ligne et des plateformes de story mapping en mode collaboratif : Netvibes, Scoop.it, Trello, Buffer, Hootsuite.

Je communique, je commente, j’aime/je like/ puis je partage/je retweete/je reposte. Les Russophones sont dans la place – Pinterest – Italiens et anglophones communiqueront avec moi via Instagram. L’office de tourisme retweetera une majorité de mes statuts hashtaggés #visiteztoulouse et l’entreprise « Les trésors de Violette » me suivra fidèlement sur Facebook tout en partageant mes statuts.

J’invite les internautes à m’envoyer leurs photos autour de la violette : je reçois une soixantaine de clichés en quatre semaines. Les articles de mon blog sont lus par des internautes anonymes mais c’est le billet comportant la recette de la galette à la crème de violette qui explosera les compteurs (tous relatifs) de ma thématique.

 

Les gourmands sont présents, les curieux et les amoureux de la violette de Toulouse, aussi.
Identique à la qualité première de la fleur, sa communauté est discrète. Discrète mais bien vivante. Pour communiquer autour de cette plante tombée un peu dans l’oubli, il suffit juste d’un peu de temps, d’investissement et d’enthousiasme.

 

 

Galette à la frangipane et à la crème de violette

 

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